There’s nothing you can’t do Now you’re in New York - Alicia Keys avait raison

Les amis , les amis , les amis !!!!!!!!! Quel voyage , quelle intensité , quel dynamisme , mais alors aussi quelle horreur ce vol . La mort par l'Indien je dirais pour résumer . 427 fous furieux qui pendant plus de 13heures nous agressent les yeux, les oreilles, le nez , TOUT ! Un cauchemar. Deux heures de retard, coincés au sol dans un appareil avec la clim en panne ... On a bien cru qu'on ne partirait jamais. Mais l'appel de l'Amerique est plus fort que la chaleur écrasante du Moyen Orient.

En route mauvaise troupe pour L'escale de l'année ! 

Nous étions censés atterrir à 14h heure locale, nous sommes finalement arrivés à 19h ... pour une escale de 24h , tout de suite les minutes se font précieuses....Tampis, on balaye la fatigue d'un grand coup et on se dirige vers la grandeur et les lumières. Notre hôtel se situe au croisement de la 7eme et la 53eme , juste collé à Times Square. Un sacré premier aperçu de New York. Bien entendu c'est un lieu bondé de touristes, de peluches géantes et d'écrans de pubs gargantuesques , mais c'est une des places à ne pas manquer. Il est alors possible d'assister aux démonstrations publiques de jeunes talents des rues : chanteurs, danseurs, acrobates, imitateurs, comiques et bien d'autres encore. Un divertissement bien agréable après un vol difficile. Mais l'heure tourne, les jambes sont douloureuses, le teint se fait pâle et les cernes se creusent. Il est temps de retrouver son oreiller. 

La nuit est agitée à cause du décalage horaire mais le réveil sonne tôt afin de pouvoir faire le tour de Manhattan. Au programme 4 heures de découverte intensive. Un premier stop à l'Empire State Building , forcément à cet instant les paroles de la chanson d'Alicia Keys prennent tout leur sens 

New York, concrete jungle where dreams are made of
There’s nothing you can’t do
Now you’re in New York
These streets will make you feel brand new
Big lights will inspire you
Hear it for New York, New York, New York

J'imaginais un bâtiment plus imposant , peut-être suis-je trop habituée à la grandeur ( que dis-je la masse) de la Burj Khalifa .... Suite de la visite, Fifth Avenue et ses boutiques en veux tu en voilà. Pourtant les malls ça me connaît, mais là l'attrait des marques américaines font leur effet. Pourtant je n'ai malheureusement ( ou fort heureusement pour ma carte bleue ) rien acheté , et je n'ai pas vraiment pu en profiter compte tenu du timing restreint et des horaires de bus. Next time ( disons que je reviens encore deux fois le mois prochain ! la revanche de la carte de crédit suivi de HSBC contre attaque ).  Je tenais absolument à me rendre au pied des anciennes Tours du World Trade Center et visiter le mémorial leur étant dédié. Il s'agit d'un moment, qu'on le veuille ou non assez émouvant. Le nom des 2996 victimes est gravé dans le bronze autour de deux bassins ( sous forme de cascades ) aux dimensions des dîtes tours. Ces derniers sont répertoriés selon un ordre précis et selon la volonté des familles des victimes. Un arbre appelé " Survivor Tree" a survécu aux attaques et a ainsi été replanté sur ground zero afin d'illustrer " the resilience of the city and of the nation" ( la détermination/resistance de la ville et du pays) suite à cette tragédie. C'est un lieu assez fort qui je pense doit être honoré et respecté. Ensuite une bonne marche jusqu'au ferry afin de rejoindre le symbole de l'arrivée sur le territoire américain : la statut de la Liberté. En réalité une bien petite bonne femme perchée sur son île. Mais l'histoire d'Ellis Island et de ses immigrants est une page à retenir. Lors d'un prochain voyage, j'essayerais sans nul doute d'approfondir ce chapitre qui me tient à coeur....

Une longue journée s'achève alors, des images plein la tête et des souvenirs plein le coeur. Le vol retour se passe donc dans des conditions plus simples quand le moral tient le cap. De plus, une quinzaine de jours de vacances m'attendent ... D'ici là à la revoyure !